AFRIQUE DU SUD BENEVOLATS

Visiter un centre de sauvegarde pour la faune sauvage – Afrique du Sud

SOMMAIRE

–› La visite du centre

–› Restaurant et Boutique Souvenirs

–› Volontariat

–› Notre vidéo (A venir)

©lemondedesmirons

Si nous avions pu faire du volontariat avec les animaux, l’Afrique aurait bien évidemment été un superbe choix. Autant par la diversité d’animaux qu’elle nous offre et les nombreux centres de sauvegarde et réhabilitation qu’elle propose. Bref vous l’aurez compris, entre carnivores et très impressionnants herbivores il y a de quoi faire mais aussi parce que…

Le braconnage et la chasse sont toujours malheureusement trop présents dans les parcs malgré la surveillance des gardes. A titre d’exemple, nous apprenons que 2000 Rhinocéros ont été tué pour leurs cornes l’année dernière (2018) rien qu’au parc Kruger, parait-il que celle ci repousserait comme un simple ongle d’homme. Sous l’apparence d’une corne, cette protubérance de la peau est composée d’une protéine fibrillaire la Kératine agglutinée créant cette apparence, elle pousserait d’environ 7 cm chaque année.

Les conditions climatiques peuvent elles aussi entraîner des dégâts conséquents sur la faune sauvage, les feux de forêt et les inondations. Il est fréquent que des bébés hippopotames perdent leur maman lors des grandes inondations qui provoquent alors de violents courants et les séparent de leur famille. Mais le principale sujet de la visite concerne les guépards qui sont eux aussi braconner aujourd’hui dans la mesure où ils s’en prennent parfois au bétails.

C’est pourquoi les centres de réhabilitation et de sauvegarde proposent des visites à la journée. Le but de ces visites est de sensibiliser le grand public en apprenant sur le mode de vie de ces espèces et leurs importances. Il s’agit aussi de présenter et faire comprendre leurs missions, leurs travail. Cela leur permet bien évidemment d’avoir des apports financiers pour subvenir au besoin de la structure outre les dons spontanés et les éventuels missions bénévoles.

Cependant travailler dans un centre n’est pas toujours évident, entre barrière de la langue pour ceux qui ne maîtrise pas complètement l’anglais, budget conséquent demandé par rapport au niveau de vie du pays ou encore temps minimum admis.

Je me rappelle du moment où nous commencions tout juste à nous intéresser au volontariat animal avant notre tour du globe.

« Souvent nos amis nous disait pourquoi vous devriez payer pour travailler? »

Après tout cela n’est pas totalement faux. L’expansion du tourisme éco-responsable n’y est pas pour rien … Il ne s’agit pas en soi de l’acte de paiement mais du prix abordé pour une mission précise, en effet il est normale de payer et participer pour les frais de logement, l’électricité, l’eau et la nourriture que l’on nous fournit après tout on y échappe pas dans notre propre pays … Mais encore faut il que ce soit équitable au niveau du pays !!

Le manque de temps et de moyen ne nous permettaient pas de faire du volontariat, la visite était pour nous une belle alternative même si nous avons longuement hésité par peur que ce ne soit pas étique ou beaucoup trop touristique.

 


La visite du centre

Après la visite de la Blyde river canyon, nous avions une journée de libre en remontant vers la porte de Phalaborwa pour rentrer dans le parc Kruger. Bienvenue au Hoedpruit Endangered Species Centre (HESC) !

IMG_20190611_123514J’avoue très moyen les peaux…  on préfère les animaux en vie ©lemondedesmirons

Vous trouverez 2 centres sur votre route:

-Hoedspruit Endangered Species Centre (170R/personne)

-Moholoholo Wildlife Rehabilitation Center (160R/personne)

D’après nos recherches sur internet, les avis et notes sur les 2 centres sont plutôt similaire et les tarifs assez équivalent.

Nous avons finalement opté pour le Hoedspruit Endangered Specie Centre le plus proche de notre route et qui est accolé à la Kapama Game Réserve qui couvre 12 500 ha, un plus selon nous.

Il faut savoir qu’avant d’être un centre de sauvegarde c’était une ferme d’élevage pour moutons et bétail de 2000 ha autour duquel la présence des lions, guépards et léopards était menaçante. Cette ferme appartenant à Mr Willie Schürmann dont le fils appelé Johann Roode se maria avec Lente passionnée par les Guépards.

Le centre était d’abord dédié uniquement à l’élevage de Guépard puis s’est diversifié suite à des accidents provoqués par le braconnage et la chasse.

Conseil: Essayer d’effectuer une réservation avant de vous y rendre.

Le centre propose 4 visites par jour, 2 créneaux le matin et 2 créneaux autre l’après-midi. (9h / 11h / 13h / 15h)

La visite dure environs 2h, elle commence avec une vidéo de présentation et continue avec une visite guidée à l’intérieur du centre.

Dès l’entrée, ce trouve un enclos avec des Céphalophe de Grimm (Common Duiker), tortue et oiseaux.

Après la projection du film de présentation en Français car oui nous sommes entre Français, pour la visite nous sommes seulement 7 personnes pour la seule jeep de la visite de 9 heure.

On y découvre d’abord les jeunes Guépards nés au sein du centre, prévus pour une future réhabilitation en milieu naturel afin de pouvoir augmenter leur population. Ils sont dans une structure (cage) plus petite pour l’apprentissage de sociabilité pendant plusieurs années.

Nous en reparlerons plus tard car nous arrivons à l’enclos des Léopards, ici ils sont aux nombres de 3, dans la première cage il s’agit de 2 femelles qui ne pourront malheureusement jamais retrouver leur liberté car elles sont trop habitué à la présence humaine ce qui les mettrait en danger dans un quelconque parc. Leur histoire est celle d’un chasseur qui tue leur mère et récupère ses 2 petites orphelines en les élevant comme des animaux domestiques, quelques années plus tard il les laissera au centre et ne retrouverons jamais leur vie sauvage.

IMG_0833Le jeune léopard mâle ©lemondedesmirons

Le destin du léopard mâle dans l’enclos se trouvant juste à côté sera lui peut être plus chanceux. Nous ne pouvons vous compter son histoire car nous l’avons oublié, quelqu’un l’ayant trouvé l’aurait confié au centre, il a de grande chance d’être remis en liberté car il perfectionne ses instincts de félin et n’a pas été en contact prolongé avec la présence humaine.

Un peu plus loin, ce trouve un jeune rhinocéros blanc qui a perdu sa maman lors d’une partie de braconnage, pour ça sociabilisation il partage son enclos avec sont amie la chèvre qui serait là pour jouer un peu le rôle d’une maman de substitution.

IMG_0829Hippotrague noir mâle ©lemondedesmirons

De retour avec les Guépards adultes cette fois ci, après avoir croisé un groupe d’Hippotragues noir (Sable Antelope) accompagné d’un âne, nous voici dans la dernière phase de réhabilitation, leur cage est plus grande et attenante au parc c’est ce qu’on appel l’Université des Guépards et c’est ici qu’ils vont prendre de l’autonomie.

La réintroductions des félins est longue et prend plusieurs années, il faut compter une durée d’environ 6 ans en fonction de l’individu né au centre. Son éducation ce fait en 3 étapes, École Primaire/Collège/Université, 3 Guépards ont déjà été relâché dans la réserve attenante.

« Savez vous pourquoi les Guépards possède deux traits noirs longeant leur nez? »

IMG_0850Guépard ©lemondedesmirons

Pour absorber la chaleur, ils possèdent également une poche blanche sous chaque œil pour réverbérer la lumière et avoir une bonne vision nocturne.

On reprend la visite à la recherche des rhinocéros blancs, un groupe de 5-6 individus qui ce partage l’enclos avec quelques zèbres. Ils sont plutôt tous curieux de nous voir ici.

IMG_0887Groupe de rhinocéros blancs ©lemondedesmirons

Le guide nous explique la différence entre le rhinocéros blanc et le noir. On ne les différencies pas par leur couleur puisqu’ils possèdent tous les 2 une robe grise, mais par leur carrure le blanc est plus imposant que le noir ainsi que leurs bouches puisqu’ils ne possèdent pas le même régime alimentaire, le blanc est un brouteur tandis que le noir se nourrit principalement dans les arbustes et possède une bouche plus triangulaire.

Ici on leur coupe et lime leur corne afin d’éviter le braconnage.

« Pour parler un peu des zèbres savez vous pourquoi sont ils rayés ? »

IMG_0894Zèbre ©lemondedesmirons

C’est un peu leur empreinte d’identité, leurs rayures sont considérées comme code d’identité c’est comme cela qu’ils se reconnaissent entre eux, elles servent aussi d’effet d’optique pour déstabiliser les prédateurs. »

Nous nous dirigeons à présent vers l’enclos des lions, ses 2 mâles ne retrouveront jamais la liberté car ils ont été victimes d’une transformation génétique qui leur a provoqué un handicape irréversible.

Nous apprenons donc que des transformations génétiques sont effectuées sur des lions et lionnes afin de gagner en masse corporelle dans le but d’être du plus gros bétail pour la chasse.

IMG_0915Un des lions au sang modifié ©lemondedesmirons

Aussi, peut être que vous ne le savez pas, il existe des fermes d’élevages pour félins destinées à la chasse aux trophées. On vous explique en gros, un chasseur (ou pas) veut une tête de lion pour faire jolie dans son salon et impressionné son entourage pour montrer qu’il a la plus grosse paire de C … et qu’il la chassé au fin fond de la pampa.

Il n’en ai rien, imaginer un instant vous venez de naître et ouvré vos petits yeux de félin sur le monde, on vous sépare de votre mère pour vous nourrir au biberon. Chaque jour vous gagnez d’avantage en confiance de la personne humaine qui vous élève; puis vous avez grandi, vous êtes en cage maintenant il en va de soit pour la sécurité des humains, vous êtes nombreux et sans dessus dessous a vous partager cette cage …. puis un jour quelqu’un vous pointes du doigts … Et … Pan !! Un coup de fusil a travers cage, quelques bouts de papier et vous finissez en tapis ou support de décoration, le chef d’œuvre de mon voyage en Afrique. (Business business)

IMG_0954Lycaons (Wild Dog) ©lemondedesmirons

Cette visite ce termine avec l’enclos aux chiens sauvages, appelés aussi Lycaons ils sont 4 à avoir été ramener ici, cette espèce est une des plus solidaire entre eux d’ailleurs nous le voyons tout de suite. Leur réintroduction reste difficile, elle vie en groupe d’individus possédant un couple alpha, le guide nous explique même que lorsque la femelle alpha est enceinte toute les autres femelle du groupe doivent ressentir les symptômes de grossesse équivalents, si ce n’est pas le cas les petits seront alors tous tués par le groupe à leurs naissances pour une question de suivie de l’espèce. Il n’est d’ailleurs pas rare de voir le groupe s’entre aider lorsque l’un deux et blessé, il protège même les plus vieux d’entre eux, quelle solidarité !!


Restaurant et boutique souvenirs

En revenant sur vos pas, proche de l’entrée, vous trouverez la boutique souvenirs ainsi que le restaurant qui permettent au centre d’avoir une source supplémentaire d’argent.

IMG_20190611_120052Manger à côté des Gris du Gabon ©lemondedesmirons

En face à quelques mètres ce trouve l’espace que ce partage 2 Guépards royaux, son pelage et beaucoup plus noir et il peut naitre d’une portée de celui qu’on connait. Cette différence résulterait d’une mutation. Il peux être l’observer en Afrique du Sud et au Zimbabwe.

IMG_20190611_114953On reprend des forces avant de continuer la route … ©lemondedesmirons

Après la visite nous avons appréciés nous installer au restaurant du centre, des très bons plats sont servis sur place à proximité de 2 Gris du Gabon et vous aurez aussi la chance de croiser des singes.


Volontariat

Pour ceux qui souhaiterais pousser l’expérience un peu plus loin, vous avez la possibilité de participer au programme intensif de 21 jours en y mêlant travail de conservation et tourisme.

IMG_0811L’entrée du centre de sauvegarde ©lemondedesmirons

Si vous avez moins de temps il existe 3 programmes:

-1 semaine 10 900R soit 691€81

-2 semaines 21 800R soit 1383€61

-3 semaines 32 700R soit 2075€42

Les tarifs comprennent: Le transfert de l’aéroport Hoedspruit Eastgate au centre, l’hébergement en cabanes jumelles en chaume (max. 2 personnes) au camp Nungu dans la réserve de gibier privée Kapama (Big 5), les repas quotidiens dont des repas Sud-Africains Traditionnel, les activités spécifiées,  les animateurs du programme; ainsi que des excursions en ville hebdomadaires.

Les volontaires participeront aux soin quotidiens des nombreuses espèces du centre, nettoyage, l’alimentation et, au besoin l’assistance et observation des activités vétérinaires. Découvrez le programme intégrale sur le lien ici.

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