VOS ESCAPADES

Un PVT en Nouvelle-Zélande

Qui êtes-vous ?

Je suis Loris et depuis que j’ai quitté l’école, je travaille et voyage dès que je le peux. On va dire que c’est réellement à mes 22 ans que je suis parti pour la première fois, quittant mon CDI, ma famille pour le bout du monde, la Nouvelle-Zélande. Depuis je n’arrête pas, j’alterne donc boulot et voyage ! C’est d’ailleurs fin d’année 2020 que j’ai décidé dans cette triste période de lancer mon blog et ma chaine YouTube ou je raconte mes aventures à l’étranger que ce soit à vélo car j’adore cela, en voiture ou bien à pied.

Portrait de Loris à la péninsule de Tãwharanui

Comment est venue l’idée de partir en PVT et pourquoi la Nouvelle-Zélande ?

Disons qu’après 3 ans de travail, j’ai mis quelques sous de côté, j’avais envie de faire quelques choses de diffèrent des autres. Je ne voulais pas vivre dans une case, boulot, manger, télé, facture, dodo… J’avais envie de changement, j’avais même au début envie de quitter définitivement la France et de m’installer ailleurs. Du coup j’ai cherché un lieu et la Nouvelle-Zélande est venue tout naturellement car j’ai un cousin installé là-bas. Je suis donc partit en Nouvelle-Zélande initialement pour un an avec l’obtention d’un PVT (Working Holliday Visa) l’occasion de travailler et de voyager. L’idée me semblait cool et le voyage, c’est transformé en un souvenir incroyable.

Les hautuers du Roy’s Peak

Parle nous de ta préparation avant départ, ton budget, itinéraire, objectif ?

Honnêtement, j’avais 22 ans, peur de rien, pas forcément très organisé, je suis parti comme ça sans trop de préparation. Je ne parlais pas beaucoup Anglais et je n’avais jamais pris l’avion, 25 heures pour une première, je trouvais ça plutôt cool ! Je ne connaissais même pas le pays, je n’avais regardé aucun lieu à visiter, je voulais juste partir et changer d’air. J’avais une petite envie, c’était de faire un trip là-bas juste avec un vélo et une tente, je trouvais que c’était le bon endroit. J’ai pris mon billet avec Emirates, car cela me semblait être une des compagnies les plus confortables pour un si long voyage, j’ai souscrit une assurance voyage tout de même et puis je suis parti. En termes d’argent, je n’avais pas forcément établi de budget, mon but était de vivre avec l’argent gagné sur place, mais j’avais de quoi vivre les premiers mois et ne pas dépasser 5000 euros était ma limite, et cela a été réussi. Au final partir là-bas, le seul objectif que je m’étais fixé c’était de me découvrir et de me prouver certaines choses.

Milford sound, île du sud

Comment as-tu trouvé tes différents jobs, as-tu eu des difficultés ?

Dès mon arrivée, j’ai travaillé dans une boite (Macvad) à Birkenhead juste au-dessus d’Auckland mon travail était plutôt simple. Je réceptionnais des marchandises que j’étiquetais et remballaient dans des cartons. Ces cartons, l’entreprise les renvoyaient pour les enseignes tel que WAREHOUSE ou KMART. Par la suite, j’ai travaillé du côté de Mangère dans le ramassage de fraises (fruits picking). Là pour le coup je travaillais avec beaucoup de Français, c’était assez physique, entre le soleil et le mal de dos pas évident, beaucoup plus difficile que mon premier job, mais une expérience assez incroyable tout de même.

Mangere Auckland Fruits Picking

Pour quel mode de déplacement as-tu opté pour visiter les deux îles ?

Je n’avais pas effectué la demande de mon permis international, du coup j’ai fait une demande de traduction, mais je n’ai jamais eu l’occasion d’acheter une voiture. Pour l’île du Nord j’ai choisi de me déplacer à vélo, une façon plus écologique de voyager. J’allais travailler à vélo, le rêve, c’était tellement apaisant. D’ailleurs avec ce vélo, j’ai fait tout le tour du Northland incroyable, je vous en dirais plus sur cela juste après. Pour l’île du Sud, j’ai fait le choix de me trouver des camarades de voyage pour partager. J’ai rencontré d’abord (François) sur le groupe des français en Nouvelle-Zélande, puis Marjory et Sarah. On a effectué l’île du Sud tout les quatre avec une voiture avec laquelle on a traversé en ferry puis je suis revenu en avion. L’île du Sud en voiture, je le recommande tout de même, à vélo, c’est vraiment dangereux il y a peu de route et c’est assez pentu et large. J’ai aussi pris le bateau pour aller visiter l’île Stewart, la troisième île du pays que je recommande.

Une petite pause entre Kaitaia et Cape Reinga



Le tour du Northland à Vélo, une expérience de malade et une fin en apothéose. Pendant une dizaine de jours, je suis parti avec un sac à dos, une tente et un vélo direction Cape Reinga la pointe de l’île du nord. Objectif 100 km journaliers et dodo chez l’habitant, Backpack ou en camping. Je trouvais l’idée de voyager à vélo complètement folle, ce surpasser, et surtout voyager lentement et ne rien rater. Bon je ne vous cache pas que cela manque de confort des fois. Le premier jour, je suis arrivé du côté de Glorit, la campagne aucun Pvtist ou voyageur ne se rend là-bas et c’est bien dommage, l’endroit est tellement calme que je me suis dit, « Loris, tu devrais essayer de demander à dormir chez l’habitant voir comme ils réagissent ici. » Du coup, j’ai pris mon courage à deux mains et j’ai fait ma demande dès la première maison, j’ai simplement demandé si je pouvais poser ma tente dans leur jardin pour la nuit. Au final, ils m’ont offert l’apéro, un repas, une douche et un lit. Une soirée d’échange à comparer nos cultures et nos habitudes, l’un des meilleurs souvenir de ma vie. Preuve de l’incroyable générosité et confiance des Néo-Zélandais, le lendemain matin, il m’avait laissé un mot, car ils étaient parti travaillé,je me suis réveillé tout seul dans la maison en laissant tout ouvert, ils ont confiance là-bas. Ce n’est pas en France qu’on pourrait voir ce genre de choses. Le lendemain, j’ai pris la direction de Waipu où j’ai aussi dormi chez une dame, puis finalement au bout de 6 jours, j’étais au bout de l’île du Nord, à Cape Reinga. J’étais un peu inquiet là-bas, car j’avais 140 km dans les jambes et il n’y avait aucun camping pour dormir. Au final, j’ai fait ma plus belle rencontre du voyage « Damien & Solène ». On a passé la soirée ensemble devant une boite de thon pour l’anecdote, je suis rentré avec eux à Auckland, on a passé le réveillon de Noël ensemble puis tout c’est terminer quatre mois plus tard en Thaïlande.

L’île Stewart au Sud de la Nouvelle-Zélande

Sur une année, comment s’est réparti ton temps de travail et loisirs ?

Ça a été une année particulière car je ne suis pas resté un an en Nouvelle-Zélande, je suis resté environ 5 mois, car après l’île du nord, j’ai travaillé puis je suis reparti dans le sud, ce qui fait qu’au bout de quatre mois, j’avais visité tout le pays. Peut-être un peu trop vite. J’ai travaillé environ 2 mois, pour 2 mois et demie de voyage entre les deux îles. Après cela, je suis parti en Australie, Thaïlande et Portugal. 

La station de ski Remarkables à Queenstown, île du Sud

D’après ton expérience, quels conseils peux-tu communiquer pour aider les prochains voyageurs ?

N’hésitez pas !! C’est une expérience incroyable, l’occasion de changer de vie et de quotidien. Si vous êtes seul comme moi, n’hésitez pas à vous ouvrir au gens, une rencontre peu égailler votre voyage voir le chambouler. La Nouvelle-Zélande est un superbe pays, très responsable, on a un vrai sentiment de sécurité là-bas, c’est le pays idéal je dirais pour ce genre d’expérience. Alors n’hésitez plus lancez-vous !

Hobbiton, le village des Hobbits

Une anecdote à raconter

Pour mon deuxième jour en Nouvelle-Zélande, mon cousin me dit de mettre de la crème solaire, car le soleil brûle à cause du trou de la couche d’ozone, je lui réponds : non, t’inquiètes, je ne prends jamais de coup de soleil. « Le soir même alors que le soleil ne tapait pas forcement, j’avais bien évidemment un sacré coup de soleil sur les deux épaules. À partir de là, j’ai mis de la crème régulièrement. Donc petit conseil, même si le temps est couvert utiliser de la crème solaire ça brûle vraiment très vite.

Ton indispensable de voyage ?

Mon appareil photo ! Forcément dans un tel pays.

Quels ont été tes coups de cœur en chemin ?

Personnellement, il y a un endroit que j’adore en Nouvelle-Zélande, c’est Cape Reinga, je trouve l’endroit incroyablement sauvage et magnifique. Sinon bien évidemment Cathédrale Cove, l’île Stewart et Dunedin. Ce sont mes plus gros coups de cœur lors de ce voyage. Sinon en terme de sourire mes rencontres, toujours de superbes moments.

Le lac monowai dans le fiordland, île du sud

Quels sont tes prochains projets ?

Actuellement, il y a beaucoup de projet mais avec la COVID tout est plus compliqué, comme je l’ai dit plus haut j’ai lancé mon site internet https://secretsdelaterre.com/ et ma chaîne YouTube où je réalise des documentaires et des vlogs, mais difficile de se faire connaître aujourd’hui. Cela reste actuellement mon projet principal. En termes de voyage, mes priorités se porte du côté de l’Amérique latine, Brésil, Mexique, mais rien de concret encore.



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