Notre tour du monde

Bilan à mi-chemin d’un tour du monde

C’est l’heure du bilan à mi-chemin de nos 6 premiers mois autour du monde, voici un petit résumé de 6 pays visités. [5 mois en Asie et 11 pays au compteur]

Septembre : A la découverte de l’Inde du Nord – Rajasthan

A l’heure de notre départ, on ne pensait pas que le mois de septembre serait celui qui nous a le plus bouleversés. Commencer notre périple par le Sri Lanka, notre première nuit en couchsurfing puis, poursuivre par l’Inde fut pour nous un choix qui c’est avérer être très judicieux. On partait avec la soif de découverte et la forme du début de notre voyage.

Le choc culturel et le bouleversement d’un monde complétement inconnu à travers la nuisance incessante des sons provoqués par tous ses klaxons, la pollution massive et une éducation complètement différente. L’Inde c’est apprendre à accepter les émotions, les gérées, qu’elles soient bonnes ou mauvaises, par la générosité de certains, par le marchandage des autres ou par la fatigue excessive qui conduit parfois à la colère. Être spectateur de la pauvreté massive, de la pollution excessive ou de la maladie ne vous laisse pas indifférent.

Nous nous sommes senti libre de pouvoir vivre notre voyage comme nous le souhaitions, de ressentir toutes ses émotions nous submergées et c’est pour cela que ça restera un des plus beaux moments de notre aventure.

Ce premier mois de voyage au Sri Lanka et en Inde du Nord a été intense, alors oui on vous le confirme l’Inde on l’aime ou on ne l’aime pas mais, pour le savoir il faut accepter de vivre cette merveilleuse expérience.

DSC01163La famille de notre chauffeur de taxi sur la route de Jodhpur, Inde du Nord

Octobre : Les origines des grands-parents de Léa et de sa famille restante au Vietnam

Il était impossible de ne pas prévoir le Vietnam dans l’itinéraire de notre voyage autour du monde, avec une grand-mère Vietnamienne et un grand-père Franco-Vietnamien que je n’ai pas eu la chance de connaitre. J’avais la chance d’avoir les contacts de ma famille habitant encore au Vietnam, une rencontre et un moment très émouvant.

Les intempéries (Inondations, typhon…) ne nous ont pas permis de découvrir le pays comme on l’avait souhaité, néanmoins on a pu admirer l’incontournable du Vietnam « La baie d’Halong » que l’on connait forcement en photographie ou dont on vous a forcément parlé.

On a choisi le côté le moins touristique pour profiter de l’endroit, on s’est donc rendu sur l’ile de Cat Ba (en face de la baie d’Halong). Une petite île fort agréable qui est connue pour être beaucoup moins fréquenté que la Baie d’Halong et nous n’avons pas regretté car bientôt elle sera transformée en attraction géante touristique (complexes hôtelier, parc d’attraction en front de mer…)

Celles-ci sont malheureusement affectées par la pollution touristique, on a vu plusieurs bateaux déverser le contenu de leurs poubelles dans l’eau bien avant d’arriver au port.

IMG_20171016_185205Famille Vietnamienne de Léa, Hanoi, Vietnam

Novembre : Les Cascades et la tranquillité du Laos

Passés notre première frontière terrestre Vietnam-Laos (Vidéo sur notre chaine YOU TUBE),  on est arrivés au Laos est la tranquillité qui y prospère nous a surpris.

Nous nous sommes aperçu rapidement qu’il manquait quelque chose … La pollution sonore des klaxons retentissants !! Le Laos est un pays très vert, forêts, montagnes et cascades dignes de magazine; cette atmosphère reposante nous a fait un bien fou. La population du Laos est vraiment très accueillante et souriante, le bonjour retenti dans tout le pays SAIBAIDI (Bonjour) et c’est un vrai bonheur.

Anecdote:

Ne pas payer les bakchichs mais perdre son bus

Le passage de la frontière terrestre entre le Laos et le Cambodge est réputé être la pire en corruption.

Au total ce n’est pas moins de 10$/personne que l’on vous demandera de payer en plus alors certes vous nous direz que 10$ ce n’est rien mais c’est cautionner cette corruption.

La première étape de cette corruption consiste à vous demander les 10$ avant de monter dans le bus, quelqu’un fait passer vos passeports à votre place et vous ne descendez même pas du bus.

La 2ème étape: on vous demande 2$ pour apposer le tampon de sortie de territoires du Laos.

La 3ème étape:  on vous dit qu’il faut obtenir un contrôle médicale (ou carnet de vaccination) pour seulement 1 $

La 4ème étape: on vous demande 35$ pour le visa alors qu’il n’en coute que 30$ (Ambassade de France)

La 5ème étape: On vous redemande 2$ pour apposer un tampon d’entrée

A savoir que les conducteurs de bus sont de mèches avec les douaniers, notre bus était d’une compagnie Laotienne et comme nous n’avons pas voulu payer du côté Laotien le bus est parti sans nous.

Nous n’avons payés aucun bakchichs mais nous avons donc perdu notre bus que nous avions payés pour nous rendre jusqu’à Siemp Reap au Cambodge.

DCIM100GOPROG0010270.JPGCascade sur la route du plateau  des Bolovens, Pacsé, Laos

DÉCEMBRE : Notre première expérience d’auto-stoppeur en Malaisie

Après avoir passé une semaine sur l’île de Koh Lanta, nous voici parti rejoindre la Malaisie par la frontière terrestre un long chemin pour atteindre Kuala Lumpur en passant par Hat Yai, Thai-Changlon, Bukit kayu Hitam, Butterworth et enfin arrivée à la bus station de Kuala Lumpur pour finir notre nuit dehors et sans monnaie locale.

Sans argent en poche impossible de rejoindre le centre-ville, on part à pied avec nos lourd backpak sur le dos puis, on commence à lever le pouce sans vraiment attendre que quelqu’un s’arrête. Quelques minutes plus tard une femme s’arrête alors que l’on venait tout juste de baisser le pouce. Voilà comment l’aventure en auto-stop commence, une expérience unique, faite de bonnes rencontres, on a poursuivit le trajet en s’arrêtant à Melaka, Johor Bahru en camion-stop puis Singapour : Descendre en stop de la Malaisie à Singapour.

Anecdote:

Impossibilité de prend son vol sans billets de sortie de territoire

Nous partions de Singapour afin de rejoindre l’Indonésie par voie aérienne, à l’enregistrement des bagages l’hôtesse nous demande si nous avons des billets d’avion de sortie de territoire Indonésien, nous lui expliquons que non car nous ne savons pas de qu’elle île nous repartirons dans un mois …

L’hôtesse nous dit que sans ces billets d’avions nous ne prendrons pas ce vol, à ce moment-là il nous reste environs ¾ d’heure pour trouver un billet d’avion.

La pression monte, nous avons essayés plusieurs solutions louer un billet d’avion pour plusieurs heures afin de passer la douane (c’est possible) mais impossible d’effectuer un paiement, nous avons trouvés un vol mais même histoire impossible de payer.

Au final, nous ne voulions pas perdre ce vol donc 2 minutes avant la fin de l’embarquement nous avons pris un billet d’avion malgré notre colère excessive.

IMG_20171214_164403Camion stop sur la route de Malacca, Malaisie

JANVIER : Une fin d’année en Indonésie

On a été transporté par la beauté des volcans sur l’ile de Java, une pure merveille de la nature mais, le volcan Ijen cache un métier très difficile. Les mineurs de souffre avec leurs morphologies Asiatique portent environs 80-90 kilos, avec 2 remontées par jour sur un terrain très compliqué. Les émanations et le contact avec le souffre sont très dangereuses pour leur santé.

Pour finir l’année en beauté, on s’est rendus à Bali, on a mangé dans 2 restaurants différents pour admirer des spectacles de dances traditionnelles, vu des centaines de feux d’artifices, de pétards être lancés directement depuis la plage et allumer un bucher de joie pour cette nouvelle année 2018 en pensant à nos prochains projets et futurs voyages. Mais l’envers du décor de Bali et ses alentours en est tout autre… Ici, les locaux ne sont pas du tout conscients de l’impact de la pollution sur l’environnement et toutes les jolies couleurs lancés dans ce beau ciel étoilé finiront gisantes sur le sol ou à la mer.

Les îles Gili nous on laissé un souvenir indélébile de par sa pollution massive, nager au milieu de centaines de déchets ne procure aucun plaisir. On n’arrivait pas à profiter du moment présent à admirer les poissons et tortues qui vivent dans cet océan de plastique et viennent sans cesse se coller sur vous.

DSC05279Le volcan du Mont Ijen, Ile de Java, Indonésie

FÉVRIER : La beauté des Philippines

On attendait ce moment depuis longtemps, mettre les pieds aux Philippines c’était un peu comme un rêve. Et on a pas été déçus, des paysages de cartes postales à couper le souffle… Le seul inconvénient de ce paradis sur terre, c’est qu’il est divisé en plus de 700 îles et le moyen de transport le plus facile reste l’avion (pas le plus économique).

On s’est donc concentrés sur l’île de Palawan et l’île de Busuanga et pour une fois on a prit notre temps. L’horloge s’est arrêté de tourner à Port Barton, on a pagayé jusqu’au lagoon à El Nido, parcouru l’ile de Busuanga à la rencontre des enfants en scooter et profiter de magnifique coucher de soleil… Bref, les Philippines on a tout simplement adoré et j’espère que l’on y retournera…

DSC06641Coucher de soleil, Ile de Busuanga, Les Philippines

Article dans le Journal du Dauphiné

ARTICLE 9.1
ARTICLE 9.2

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